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Iil y a deux choses de base dans la vie; accepter les choses telles qu’elles sont, ou accepter la responsabilité de les changer ” – Denis Waitley –

La nourriture est quelque chose de très intime, le fruit de nos expériences, de notre passé, elle nous amène à des souvenirs sensoriels vécus en famille, des situations de bonheur, de joie partagés avec quelqu’un de spécial. Certaines saveurs, odeurs, goûts réveillent nos sens, nos désirs, nos papilles, ils nous rassurent, ils nous calment.

Nous avons tous en tête l’image de Bridget Jones, toute seule sur son canapé avec son verre de vin, , “All by myself” style,  plongée dans son pot de glace: je pense que beaucoup d’entre nous ont déjà fait recours à un aliment doudou, véritable SOS  pour changer ses émotions, pour ajuster une rude journée, pour calmer son stress.

Comment pouvons-nous nous libérer de ces compulsions, de ces attaques, de “manger nos émotions”?

Plusieurs études mettent en évidence désormais le lien étroit entre l’intestin et notre cerveau et ça va dans les deux sens. Si c’est vrai que  le cerveau dicte nos décisions alimentaires et influence  l’état des nos intestins, l’inverse est également une réalité: l’état des nos intestins influence notre cerveau et notre comportement alimentaire.

Du coup, stoppons tout sentiment de culpabilité, c’est non-constructif: parfois il s’agit d’un réel besoin physiologique.

La nourriture agit sur notre état émotionnel:

  • Les aliments avec un bon goût libèrent de la dopamine dans le cerveau, ce qui nous donne une sensation de bien-être et de plaisir
  • La digestion a un effet tranquilisant temporaire, transmet une sensation de calme au niveau du cerveau
  • En conséquence, les émotions négatives, stressantes peuvent pousser à manger plus pour bénéficier de l’effet anxiolytique de la nourriture

Ceci est vrai particulièrement pour les sucres, capables de nous rendre prisonniers d’un cercle vicieux:

Stress=> augmentation des émotions négatives=> besoin de sucre=> sensation temporaire de bien-être => changement du comportement alimentaire => augmentation de la consommation du sucre et des aliments pauvres en nutriments => affaiblissement de la flore intestinale et carences en vitamines et minéraux.

Ces carences affectent notre cerveau et notre organisme dans sa globalité de manière non négligeable:

  • Ingestion de beaucoup de calories vides (valeur nutritionnelle basse)
  • Déséquilibre hormonal et disparition du sens de la satiété
  • Altération de l’équilibre acido-basique: augmentation de l’acidité et conséquente déminéralisation
  • Forte augmentation de la glycémie
  • Hypoglycémies réactionnelles => besoin de sucre (cercle vicieux)
  • Fatigue, coup de pompe
  • Perturbation du microbiote intestinale
  • Hyper-perméabilité intestinale
  • Altération du système immunitaire
  • Surpoids/stockage masse grasse
  • Risque accru de développer plusieurs pathologies (cardiovasculaires, diabète, maladies auto-immunes, inflammatoires…)
  • Impact neurologique: dépression, déprime, fatigue, stress, irritabilité…

Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux? Comprenons pourquoi ces aliments nous attirent à certains moments ou états émotionnels: demandons nous, “De quoi ai-je faim?”

  1. Éviter toutes les boissons sucrées (sodas, jus industriels…) et s’hydrater que à l’eau ou tisanes
  2. Apprenons à lire les étiquettes et faisons la chasse à tous les sucres cachés
  3. Ou, tout simplement, évitons de consommer les plats déjà préparés
  4. Végétaliser son alimentations avec des fruits et légumes de saison, pour avoir le bon apport en fibres, vitamines, minéraux et antioxydants
  5. Mangeons des protéines surtout dans la première partie de la journée (petit-déjeuner et midi), elles aideront à baisser considérablement les pulsions sucrés
  6. Limiter le stress avec des activités de relaxation: yoga, randonnées en nature, cohérence cardiaque, sophrologie..
  7. Pour des tons sucrés en collation, pensons aux fruits frais mais secs aussi ou à un bon carré de chocolat noir min 70%
  8. Apprenons à distinguer la vraie faim physique et la faim psychologique
  9. Et, comment vous l’avez appris désormais, mangeons en pleine conscience, en savourant l’instant présent, si précieux et unique.

Il ne s’agit pas de renoncer à tous nos aliments préférés, il s’agit simplement de se libérer de leur influence sur le plan physique et psychique, de changer nos comportements, notre relation avec eux.

N’ayons pas peur:  la connaissance nous donne du pouvoir et reconnaître les causes profondes des nos compulsions nous aide à guérir!

Et cette guérison traverse plusieurs niveaux, physiques et émotionnels.

“Tout changement est difficile au début, compliqué au milieu et magnifique à la fin”

Cet article a été publié pour la première fois dans lecentrecoaching.ch

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Daniela VIGANÒ

NUTRITION, PRÉVENTION SANTÉ

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