Si l’hiver représente la “fermeture” de l’humanité, on se protège du froid et du mauvais temps, on se met en pause, le printemps nous permet de s’ouvrir de nouveau, de sortir de chez nous, de se reconnecter de plus en plus les uns aux autres. Cette année toutefois, cette saison a une saveur différente: soudainement nous avons perdu notre précieuse liberté, nous sommes soumis à des règles sévères, nous nous retrouvons mis  “en danger” par un ennemi inconnu et invisible.

Le message principal passé par les médias est de rester à la maison, ce que je trouve être un acte de responsabilité vis-à-vis de toutes les personnes qui se battent en première ligne pour sauver des vies. Nous avons la possibilité de choisir comment faire face à ce confinement.

Le monde allait trop vite, à une vitesse difficile à stopper avec ce rythme de vie qui était devenu presque une addiction. Ça faisait vraiment longtemps que nous n’avions pas eu le don du temps entre nos mains. Et, avec mon cœur tourné vers les personnes qui souffrent, je décide de choisir de manière consciente, positive et constructive, je décide de me tourner vers moi.

Qui puis-je devenir pendant cette période? Qu’est-ce que je peux faire pour apprendre encore plus sur moi, sur ma vie, sur ma mission, mes passions? Et aussi, qu’est-ce que je peux faire pour les autres?